Dans les guerres à venir, le Pentagone s'appuie sur des systèmes de communications spatiales à grande vitesse.

Le 17 octobre 2018, le lanceur américain Atlas-5 (en passant, dans lequel le moteur de fusée russe RD-180 est utilisé comme centrale électrique) a lancé avec succès le dernier satellite de communications militaire moderne AEHF (Advanced Extremely) en orbite terrestre. Haute fréquence). La fusée a été lancée depuis le site de lancement du site de lancement à Cap Canaveral, en Floride.

Le satellite AEHF est conçu pour fournir un niveau stratégique et opérationnel-tactique aux communications fermées, bloquées et immunisées des consommateurs du département militaire américain partout dans le monde.

Le satellite artificiel Terre mis sur orbite terrestre complète le système de communication AEHF déjà disponible auprès des Américains avec un groupe de quatre véhicules maximum. Les capacités de ce système dans son ensemble permettent une transmission des données à une vitesse 10 fois supérieure à celle des systèmes de communication par satellite similaires de la génération précédente, ce qui permet d’échanger de grandes quantités d’informations, y compris la transmission d’un signal vidéo en continu en temps réel.

Le coût de l'ensemble du programme est estimé à 15 milliards de dollars. La mise en œuvre du projet a été confiée aux spécialistes de la société américaine Lockheed-Martin.

Au total, six satellites de communication AEHF seront déployés. Le prochain lancement du cinquième satellite est prévu pour juillet 2019.

En coordination avec le Pentagone, outre les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et les Pays-Bas peuvent utiliser ce système dans l'intérêt de leurs forces armées nationales.