Le docteur en sciences militaires Konstantin Sivkov, qui occupe le poste de vice-président de la politique d'information de l'Académie des sciences de l'artillerie et des fusées de Russie, indique dans son article qu'il n'y a pas de navires en Russie capables de fournir un soutien efficace par l'armée qui tire sur terre ou lors du débarquement d'un débarquement naval.
Selon les informations dont dispose M. Sivkov, le plus gros calibre d'artillerie navale est de 130 mm. Ces canons sont installés sur le destroyer du projet 956. La masse du tir est de 30 kg, la portée du projectile est de 30 km. Au mieux, une telle arme peut supprimer deux forteresses basées sur des compagnies à une distance égale à la profondeur de la défense antiamphibie tactique.
Selon lui, cela tient à la proportionnalité de la zone de dégât d’un projectile de 130 mm et à la surface occupée par un point de référence. De plus, il ne faut pas oublier qu'un tel projectile n'est pas capable de supprimer des objets lourdement protégés, tels que des chars.
L’expert estime qu’il n’est pas utile d’utiliser des missiles de croisière et des avions de frappe pour détruire de telles cibles.
Un peu plus tôt, K. Sivkov a affirmé que le système de contrôle de tir automatisé de Perimeter n'était pas en mesure de garantir une frappe de représailles contre les positions américaines.