Les services de renseignement du Pentagone ont publié un rapport indiquant que les inspecteurs de satellites spatiaux, destinés à obtenir des données sur l'état technique des engins spatiaux russes, peuvent avoir un double objectif et être utilisés pour désactiver des dispositifs spatiaux étrangers.
Selon l’armée américaine, ces satellites, comme d’autres orbiteurs, sont capables d’approcher d’autres équipements en orbite pour diagnostiquer et dépanner leur travail, mais aussi pour s’approcher d’objectifs pervers. À titre d'exemple, ils citent un dispositif lancé en 2017 depuis l'un des centres spatiaux russes. Ses actions pendant le vol n’ont pas atteint les objectifs fixés, selon l’armée américaine.
Le lancement de la plate-forme spatiale, conçue pour répondre aux besoins du ministère de la Défense de la Fédération de Russie, a eu lieu le 23 juillet 2017. La tâche principale consistait à mener une expérience d'étude de l'orbiteur russe à l'aide d'un mini-satellite lancé à partir de la plate-forme.
Dans le même temps, l'inspecteur de navire a été déconnecté de l'engin spatial, ce qui lui permet d'effectuer les manœuvres appropriées pour les diagnostics techniques à partir de la distance minimale autorisée.